L’attachement que je porte à Douai est fait de raison et de passion.

Lorsque nous nous sommes installés dans la ville voilà près de huit ans, ma connaissance du lieu était limitée, hors ce que mes études m’avaient appris.
Je savais la Flandre wallonne et son attachement récent au royaume de France. J’avais en tête l’existence du parlement mais aussi les personnages célèbres qui ont fait la renommée de Douai. Je connaissais le passé prestigieux des charbonnages dont elle était la capitale puissante et respectée. Bien entendu, j’ai depuis beaucoup appris sur son histoire. Ces découvertes ont renforcé encore l’intérêt que je porte à la cité de Gayant.

Cette présentation aux élections municipales relève d’abord d’une logique citoyenne.

Quand on a eu une carrière professionnelle remplie, il est difficile de ne pas s’impliquer au quotidien dans l’endroit où l’on vit. Mais ma démarche a toujours été celle d’un citoyen parmi les autres, appréciant les contacts quotidiens avec les habitants au gré des manifestations collectives qui sont la marque de l’esprit local.

Cette présentation aux élections municipales relève d’abord de cette logique citoyenne. Je souhaite participer comme tout habitant à la vie de la cité et ne pas me contenter d’être un spectateur muet de ses évolutions, surtout si elles ne me conviennent pas. Douai possède un potentiel évident. Je regrette qu’il soit parfois si mal valorisé. La dégradation de la situation de la ville est perceptible, continue et inquiétante.

Je refuse ainsi que les habitants des Hauts de France, en particulier ceux de Douai, subissent au quotidien les conséquences de décisions nationales incohérentes. On supprime des TGV mais en même temps on donne à la ville les financements du programme « action cœur de ville ». On augmente les impôts directs et indirects de tous les contribuables mais on retire inexorablement de la ville de nombreux services publics.

L’équipe municipale sortante n’a pas atténué ces effets négatifs, bilan que tous les habitants mesurent au quotidien. Bien au contraire. Douai a moins d’habitants, moins de commerces mais surtout moins d’attractivité aujourd’hui qu’il y a six ans. L’image de la ville à l’extérieur n’est pas flatteuse, son avenir n’a jamais été aussi incertain.

Le déclin de la ville est pourtant en aucun cas irréversible. Certaines de nos voisines réussissent peu à peu à retrouver le dynamisme qu’elles avaient perdu. D’autres, à l’inverse, continuent leur chute. L’enjeu de ces élections, capital, doit s’inscrire dans cette volonté de renouveau. C’est le moment ou jamais.

Je ne serai pas un responsable politique comme les autres. Je souhaite mettre mon parcours au service des Douaisiennes et des Douaisiens. Ensemble, nous pouvons incarner la rupture qui sortira Douai de ses impasses et de ses blocages. La cité de Gayant n’est plus la locomotive de son territoire. Elle doit le redevenir.

L’annonce de ma candidature, le 25 novembre, a été prise après une longue réflexion mais surtout une totale détermination. Je mesure pleinement les responsabilités liées à cette fonction et les attentes légitimes des électeurs, en particulier leur souhait d’une conduite rigoureuse des affaires municipales qui allie le respect de l’usager et sa bonne information.

Face à la menace de cette mondialisation qui accélère la déshumanisation de la société, il nous faut renforcer la démocratie locale et directe pour permettre d’agir à l’échelle humaine, celle des quartiers, du concret et du bon sens.

C’est avec la volonté de faire bouger les lignes que l’équipe de Douai Capitale s’est lancée dans cette campagne. Placée sous le signe d’un rassemblement qui ne renie aucune conviction politique individuelle, elle accueille républicains, démocrates, centristes, personnalités sans étiquette partisane. Sûrs de nos valeurs et de nos choix, nous refusons la confusion qui marque la période présente car tout n’est pas dans tout comme rien n’est dans rien.

J’invite donc les Douaisiennes et Douaisiens qui se reconnaissent dans notre projet à nous rejoindre pour redessiner les contours d’une ville agréable à vivre, qui protège mais qui reste aussi ouverte sur le 21° siècle.

Selon le mot célèbre de Saint Augustin, « il n’y a que cet instant pour le passé, le présent et l’avenir ». Que ces élections municipales soient, à cet instant capital, l’incarnation réussie de cette puissante ambition. Retrouvons la grande Histoire de Douai.

Thierry Tesson

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