L'environnement en chiffres

Les obligations législatives récentes – loi Egalim de novembre 2018 et loi Énergie Climat novembre 2019 – renouvellent profondément les obligations environnementales qui s’imposent aujourd’hui aux communes.

50%

50 % de produits locaux
A partir de 2022, les restaurants collectifs doivent s’approvisionner avec au moins 50 % de produits locaux dont 20 % issus de l’agriculture biologique

0%

0% de contenants plastiques.
Tous les contenants alimentaires
de cuisson, réchauffe et de service
en matière plastique dans les cantines sont interdits d’ici 2025

33%

33% d’énergies renouvelables.
Les projets photovoltaïques doivent atteindre la cible de 33% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030

0

Interdiction de location des « passoires thermiques ».
Les logements (classe F et G), responsables de 20% des émissions de gaz à effet de serre, ne pourront être loués à l’horizon 2023.

Les problématiques

Devenu aujourd’hui le sujet majeur de toutes les politiques, non sans un soupçon de « green washing » qui joue sur l’affichage et non l’action réelle, l’écologie ne doit être ni punitive, ni anxiogène. Il ne s’agit pas de taxer les Douaisiens pour qu’ils soient écologiques à tout prix, ni de les terroriser par des annonces millénaristes présentant la fin du monde pour demain.
Pour cette raison, sans nier les obligations de tous les citoyens à prendre en compte l’impératif environnemental dans leur quotidien, Douai Capitale défend un objet rare, durable et économe en énergie, le bon sens.
La défense de l’environnement doit conduire à alléger les charges des habitants et non le contraire, ainsi dans l’aide à l’isolation des logements ou encore dans le recours aux solutions techniques qui réduisent leurs dépenses tout en préservant l’environnement.
Notre programme refuse la pollution, les gâchis de ressources, l’enlaidissement des paysages. En accord avec les nouvelles obligations législatives, il privilégie les circuits courts, l’appui sur le territoire de proximité, l’utilisation des outils numériques intelligents qui réduisent les coûts et placent enfin Douai dans le XXI° siècle.

Les propositions

Notre programme épouse rigoureusement la stratégie régionale Rev3, dynamique collective qui vise à transformer les Hauts-de-France en une des régions européennes les plus avancées en matière de transition énergétique et de technologies numériques.

Douai doit s’intégrer dans trois directions, la rénovation des bâtiments, l’économie circulaire et le numérique.

RENDRE LES BÂTIMENTS ÉCONOMES EN ENERGIE

  • Pour la première, il s’agit de coordonner les opérations de rénovation des bâtiments (quartiers pilotes, bâtiments publics dont lycées et collèges…) pour les rendre économes en énergie, les équiper partout où ce sera possible, d’énergies renouvelables (photovoltaïque, thermique solaire, géothermie…) et de systèmes énergétiques performants (cogénération, autoconsommation liée au photo voltaïque).

FAVORISER LE DÉVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE CIRCULAIRE

  • L’économie circulaire consiste à mettre en place des filières stratégiques et des unités industrielles de valorisation des déchets. L’objectif sera, avec une coordination régionale, de développer des modèles économiques nouveaux basés sur la valorisation ou encore la production de ressources énergétiques à partir des intrants issus des rebuts agricoles ou ceux des collectivités.

UTILISER L’INTRACTING POUR RÉNOVER LE PARC IMMOBILIER MUNICIPAL

  • Douai Capitale défend « l’intracting« , mécanisme de financement original, actuellement expérimenté par la Caisse des dépôts, qui prévoit la rénovation du parc immobilier municipal en visant l’efficacité énergétique sur un temps de retour relativement court. La réduction des coûts de fonctionnement dégage des économies qui sont ensuite réinjectées dans de nouvelles opérations.

UNE PLATEFORME NUMÉRIQUE POUR OPTIMISER LA CONSOMMATION DES BÂTIMENTS

  • Concernant les dépenses d’énergie des bâtiments publics, une plate-forme numérique centralisée, du type « IntentPlatform » , optimisera la consommation, ce qui donnera une efficacité financière plus grande des services et améliorera l’attractivité de notre ville.

UNE MICRO CENTRALE ÉLECTRIQUE SUR LA SCARPE

Plus concret encore mais qui va renouer avec la tradition douaisienne des moulins qui ont fait la prospérité de la ville, la chute d’eau de la Scarpe après l’Entrée des Eaux sera utilisée. A titre expérimental, pour alimenter l’éclairage des berges, une micro centrale électrique (sur le modèle du moulin de Gœulzin) sera installée à cet endroit.

Volet essentiel des politiques environnementales, les circuits courts pour l’approvisionnement des cantines seront mis en œuvre, éventuellement avec la production d’une ferme urbaine. Dans les restaurants scolaires, l’optimisation de la consommation pour limiter le gâchis de nourriture sera généralisée. A cette fin, le projet alimentaire territorial (PAT), soutenu par l’Etat, permettra de renforcer le programme Alimcad de Douaisis Agglo.

Douai est au cœur d’un terroir d’une grande richesse. Nous chercherons un accord avec les producteurs du territoire pour favoriser les agriculteurs locaux qui sont nos alliés, pas nos ennemis. Par ailleurs, nous refuserons l’artificialisation des terrains agricoles. Notre environnement rural doit être préservé puisqu’il est la clé d’un système vertueux alliant la proximité des produits, leur qualité et l’économie d’énergie. L’arrêt de l’extension des zones commerciales sera systématique (refus des créations/extension au sein de la Commission départementale d’aménagement commercial alias CDAC).

UNE PRIME « PROJET VERT » POUR LE BUDGET PARTICIPATIF DES CONSEILS DE QUARTIER

Dans les Conseils de Quartier réorganisés sur le modèle du « budget articipatif », tous les projets traitant d’un sujet environnemental recevront une prime spécifique, encore améliorée si les citoyens proposent des solutions innovantes, sinon expérimentales.

FAIRE RENAÎTRE LE JARDIN DES PLANTES DE LA VILLE

Le Jardin des plantes du XIX° siècle (coulée verte des Capucins à la Caserne de Caux) sera réinventé.

UN PERMIS DE VÉGÉTALISER POUR EMBELLIR LES RUES

Un « Plan vert » sera institué dans la ville. Il prévoira le « verdissement » des rues (bac à fleurs mis à disposition des habitants volontaires) et des plantations d’arbres pour remplacer ceux qui ont été coupés lors de la mandature précédente (Albergotti, place du marché aux poissons, place de Mons etc.). (voir politique urbaine)

Comme plusieurs communes des Hauts de France le proposent déjà, plusieurs systèmes d’aide seront offerts sous forme de prime, concernant :

  • l’isolation thermique dans le cas de remplacement de menuiseries (fenêtres et porte d’entrée), l’installation d’isolation thermique (double fenêtre, vitrage renforcé…), l’isolation via des écomatériaux (laine de bois, de cellulose, de lin, de chanvre…)
  • la régulation thermique ou la réduction de la consommation, grâce à l’acquisition d’appareils de régulation de chauffage et de programmation des équipements.
  • la production d’énergie biomasse, pour l’équipement de chauffage ou producteur d’eau chaude fonctionnant au bois, ou aux granulés.
  • la production d’énergie solaire,  dans le cas d’installation de chauffe-eau solaire, système solaire combiné, plaques photovoltaïques.
  • la récupération de l’eau de pluie pour le fonctionnement des sanitaires sous le principe d’une cuve de stockage extérieure ou enterrée.
  • la valorisation des déchets verts pour l’acquisition d’un composteur ou d’un lombricomposteur, en bois ou en PVC recyclé.